Les sondes sèches sont des sondes en PVC que le patient va enduire d'un lubrifiant (vaseline, gel...) au moyen d'une compresse avant l'introduction dans l'urètre.

Attention : dans le cas de la sonde sèche, les trois quarts du lubrifiant restent au niveau du méat urinaire augmentant le risque de traumatismes urétraux à la pose et au retrait de la sonde.

Ces sondes sont de moins en moins utilisées au profit de sondes autolubrifiées (pré-lubrifiées ou hydrophiles).

Pour les sondes sèches, les critères de choix sont les suivants :

- la charrière : elle désigne le diamètre externe de la sonde (le diamètre extérieur d'une sonde s'exprime en unité Charrière, la numérotation se fait toujours par chiffres pairs, le numéro Charrière étant compris entre 6 et 30 - la charrière moyenne pour un enfant est de 6, pour une femme de 12 et pour un homme de 14) ;

- la longueur: si le patient est une femme on choisira une sonde courte. Si le patient est un homme on choisira une sonde longue.

- la forme: les sondes sont majoritairement droite. Il existe pour les hommes une forme béquillée qui permet de franchir plus facilement le passage de la prostate dans l'urètre.

Sondes vésicales stériles non réutilisables pour autosondage et hétérosondage intermittent en PVC droites ou béquillées, ou en latex, les 20.

Sondes sans ballonnet pour évacuation intermittente de l'urine.

Le nombre journalier de sondes prises en charge dépend de la seule prescription médicale.

Le sondage intermittent est généralement indiqué dans le cas d'incontinence par regorgement.