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Le spiromètre est utilisé pour la surveillance à domicile des patients transplantés pulmonaires ou cardio-pulmonaires.
Il mesure les trois variables suivantes : - le volume expiratoire maximal seconde (VEMS), - la capacité vitale (CV), - le débit expiratoire maximal de 25 % à 75 % de la capacité vitale (DEM 25-75).
Afin d'optimiser l'utilisation des appareils de mesure du souffle, des accessoires sont indispensables :
- embouts pour débimètres et spiromètres
- seringues de calibration pour le contrôle et l'étalonnage des spiromètres
Un débitmètre de pointe sert à mesurer le débit expiratoire de pointe (DEP). Le DEP de référence est posé en fonction de l'âge et de la taille du patient. Le débitmètre de pointe permet de savoir si le patient est conforme à son DEP de référence. Le médecin adapte son traitement dans le cas contraire et l'ajuste au fil du temps en fonction de ses mesures.
Il existe différents appareils permettant :
- le dépistage : appareils permettant aux médecins et pharmaciens de mesurer le souffle d'un patient
- le diagnostic : appareils sont destinés aux médecins spécialistes tels que les pneumologues, les allergologues, les pédiatres, les kinesithérapeutes respiratoires
- l'automesure : appareils portatifs permettant au patient de contrôler son souffle lui même
Un lecteur de glycémie est un dispositif médical qui permet de mesurer le taux de sucre dans le sang (glycémie) à l'aide d'une bandelette réactive à usage unique qui s'insére dans le lecteur.
Il est généralement utilisé dans le cadre d'une surveillance diabétique.
Le diabète de type II, diabète lié à l'âge et à l'obésité, est une élévation anormale du taux de glucose dans le sang.
C'est une pathologie chronique caractérisée par une insuffisance de sécrétion d'insuline dont la conséquence est une hyperglycémie plus ou moins permanente qui peut s'accompagner ou non de glycosurie (passage de glucose dans les urines).
En conséquence un régime portant attention sur les glucides est préconisé afin de limiter les hyperglycémies et de retarder ainsi les complications du diabète (angiopathies, néphropathies, neuropathies).
Les traitements de l'asthme se prennent habituellement par inhalation sous la forme d'aérosol doseur.
Pour être efficace, le traitement inhalé doit être pris correctement. Pourtant, seulement la moitié environ des asthmatiques savent manipuler leur inhalateur correctement (coordination main-respiration).
Lorsque cette coordination fait défaut, on utilise une chambre d'inhalation sur laquelle on fixe l'aérosol doseur. Elle sert à stocker le gaz à inhaler.
Le tensiomètre brassard est un appareil manuel ou électronique de mesure de la tension constitué d'un boitier de mesure (lecteur) électronique ou avec poire de gonflage, relié à un brassard qui est placé sur le bras lors de la mesure.
Le brassard est constitué d'une enveloppe en tissu et d'une poche gonflable.
Le tensiomètre poignet est un appareil électronique de mesure de la tension qui se place au poignet.
Il est basé sur la méthode de mesure oscillométrique (analyse des oscillations de la paroi artérielle).
Le patient peut alors établir son suivi de tension lui-même et n'importe où car il est de petite taille et facile à transporter.
La bandelette est un dispositif à usage unique que l'on insert dans le lecteur d'INR .
La bandelette doit être compatible avec le lecteur.
Les dispositifs d'automesure de l'INR sont des lecteurs qui permettent d'afficher en quelques minutes la valeur de l'INR du patient, à partir d'une goutte de sang prélevée au bout du doigt qui est appliquée sur une bandelette puis insérée dans le lecteur.
Dans le cadre d'une surveillance en automesure, le patient réalise lui-même le test à l'aide du dispositif et l'ajustement thérapeutique est réalisé par le professionnel de santé.
Dans le cadre d'une surveillance en autocontrôle, le patient ajuste en plus la posologie de son traitement en fonction du résultat du test.
Les lésions du pied chez les diabétiques sont très fréquentes, le plus fréquemment provoquées par des traumatismes, souvent très minimes.
Elles doivent être prises en compte très sérieusement chez une personne diabétique car elles peuvent, dans certaines situations, entrainer une amputation.
Les lésions du pied peuvent être provoquées par une artérite ou une neuropathie, deux complications fréquentes du diabète, parfois associées à une infection, facteur aggravant de ces lésions.
Tous les experts s'accordent pour affirmer que le nombre d'amputations peut être diminué en informant davantage les personnes diabétiques, en dépistant les personnes à risque et en ayant des chaussures et des chaussettes adaptées.
Certains modèles de chaussure sont spécifiques au pied diabétique, elles peuvent être en prévention ou à mettre en phase aigue.
En fonction de la lésion à traiter, les modèles doivent être adaptés : ulcère digital, à l'avant du pied, au médio-pied, à l'arrière du pied et avec infection et/ou ischémie.