L'autosurveillance de la tension responsabilise le patient à l'égard de sa maladie et pour le médecin c'est une aide à la mise en route d'un traitement et à sa surveillance, elle ne remplace toutefois en aucun cas la consultation médicale.

La surveillance régulière de la pression artérielle est recommandée chez les personnes ayant une hypertension avérée ou chez les sujets à risque, tels que les patients diabétiques ou en surcharge pondérale.

La délivrance d'un autotensiomètre doit systèmatiquement s'accompagner d'une information pédagogique complète sur le mode d'utilisation pratique de l'appareil, la fréquence et les conditions de mesure. Il existe des tensiomètres brassard et des tensiomètres poignet.

Quel tensiomètre choisir ?

Modèle au poignet : taille réduite, facile à transporter et pratique à mettre en place , nécessite rigueur lors de la prise de mesure car il faut veiller à bien les positionner au niveau du coeur pour ne pas fausser les résultats. Un tensiomètre placé trop haut indiquera des valeurs plus basses que la normale ; un tensiomètre placé trop bas donnera des valeurs plus élevées. Certains modèles disposent d'un capteur de position intégré qui déclenche la mesure quand le tensiomètre est dans une position correcte.

Modèle au bras : plus encombrant et moins facile à mettre en place. La question du positionnement par rapport au coeur est supprimée, en revanche il faut veiller à choisir un brassard adapté, proportionné à la morphologie du bras.

L'automesure ne convient pas en cas d'arythmie et d'anxiété marquée.